Les espèces problématiques en milieu urbain et industriel présentent chacune des caractéristiques et des défis spécifiques qui nécessitent des approches adaptées pour leur gestion.
Particulièrement présent en milieu urbain, le pigeon biset (31-34 cm de long, 230-370g) est l’une des espèces les plus problématiques. Son adaptabilité remarquable lui permet de prospérer dans les villes, où il niche dans les combles et sur les structures architecturales. Capable de voler à 70 km/h, il se reproduit en colonies importantes avec 3 à 4 portées annuelles. Les pigeons sont vecteurs de nombreuses maladies comme l’ornithose-psittacose, la grippe aviaire et la salmonellose, représentant un risque sanitaire significatif.
Plus imposant (55-67 cm, envergure 1,40-1,55m), le goéland argenté pose des problèmes croissants dans les zones côtières et urbaines. Très opportuniste, il se nourrit de tout type de déchets et peut former des colonies de plusieurs milliers d’individus. Sa longévité (20-30 ans) et sa capacité à s’adapter aux environnements urbains en font un défi particulier. Les nuisances incluent des dégâts aux piscicultures et un risque aviaire pour l’aviation.
Plus petit (17-21 cm, 60-95g) mais non moins problématique, l’étourneau se distingue par sa capacité à former d’immenses dortoirs hivernaux. Doté d’une remarquable capacité d’imitation vocale, il cause des nuisances sonores importantes. Son régime alimentaire varié (insectes, fruits, graines) en fait un fléau pour l’agriculture. Ses fientes, particulièrement corrosives, endommagent les infrastructures et les véhicules.
Bien que plus petit (13,5-15 cm, 25-35g), le moineau domestique pose des défis spécifiques en raison de son statut d’espèce protégée. Vivant en colonies, il niche principalement sous les toits et dans les cavités murales. Sa présence en milieu industriel alimentaire est particulièrement problématique, nécessitant des solutions de capture et relâcher plutôt que d’élimination.
Le corbeau freux (envergure 81-94 cm, 380-520g) se distingue par son intelligence et son comportement social complexe. Actif très tôt le matin, il vit en colonies importantes et peut causer des dégâts significatifs aux cultures.
Les systèmes de filets constituent une solution efficace et durable. Fabriqués en polyéthylène 12/6 stabilisé aux UV, ces filets sont disponibles en trois coloris (noir, pierre et blanc translucide) pour s’adapter à l’esthétique des bâtiments. Le choix du maillage est crucial : 50 millimètres pour les pigeons, 28 millimètres pour les étourneaux et 19 millimètres pour les moineaux. L’installation requiert une tension optimale et des points de fixation solides pour garantir leur efficacité dans le temps.
Les systèmes de pics représentent une autre approche efficace. Le pic 5 broches sur base métallique offre une protection robuste contre les pigeons, tandis que le Dépigeonnal ultra 2 protège une zone de 10 à 15 centimètres. L’Ecopic E4, plus polyvalent, couvre une zone de 14 à 19 centimètres. L’installation de ces dispositifs nécessite un nettoyage préalable minutieux des surfaces.
Les systèmes sonores constituent une approche moderne et sophistiquée. Les centrales programmables diffusent des cris d’alerte et de prédateurs selon des séquences aléatoires, couvrant des surfaces jusqu’à 30 000 mètres carrés. L’alimentation solaire offre une flexibilité d’installation appréciable.
Les dispositifs à ultrasons et infrasons créent une zone d’inconfort pour les oiseaux. Les infrasons, opérant entre 20 et 120 Hz, et les ultrasons, entre 2000 et 10000 Hz, génèrent une gêne constante qui pousse les oiseaux à éviter la zone traitée.
Le système Eagle Eye utilise les reflets solaires pour perturber les oiseaux. Son rayon d’action de 50 mètres en fait une solution efficace pour les grands espaces. Les ballons effaroucheurs, quant à eux, nécessitent une rotation hebdomadaire pour maintenir leur efficacité, avec une densité recommandée de 15 ballons par hectare.
La capture nécessite une approche méthodique en cinq phases : l’observation initiale pour identifier les zones stratégiques, l’installation des cages avec des appelants, un contrôle hebdomadaire rigoureux, un transport adapté des oiseaux capturés, et une gestion éthique post-capture.
La bio-prédation, utilisant notamment la buse américaine, offre une solution naturelle et spectaculaire. Ces rapaces, chassant en meute, créent rapidement un sentiment d’insécurité chez les oiseaux nuisibles.
La réussite d’un programme de contrôle repose sur une analyse approfondie préalable, identifiant précisément les espèces ciblées et évaluant la pression exercée sur le site. La combinaison judicieuse de plusieurs méthodes augmente significativement l’efficacité du dispositif.
Un programme de maintenance rigoureux est essentiel. Les contrôles réguliers, le nettoyage des installations et le remplacement des éléments défectueux garantissent l’efficacité à long terme des solutions mises en place. La documentation précise des interventions permet d’optimiser continuellement la stratégie de contrôle.
Cette approche globale et structurée permet une gestion efficace et durable des problématiques liées aux oiseaux nuisibles, tout en respectant les normes environnementales et le bien-être animal.
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