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qualite de l'air au travail

Pourquoi la qualité de l’air intérieur est-elle importante au travail  ? 

La qualité de l’air intérieur joue un rôle important dans les conditions de travail au quotidien.
En effet, que ce soit au sein d’un open space, une usine, un entrepôt ou une école, une mauvaise qualité d’air peut impacter la santé physique et mentale des travailleurs.

Qualité de l'air au travail : de quoi s'agit-il ?

La qualité de l’air intérieur en quelques chiffres : 
Il est important d’accorder une attention particulière à la QAI dans les lieux de travail pour préserver la santé des employés. Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

  • L’air intérieur est 5 fois plus pollué que l’air extérieur 
  • 25 % de la population souffre d’allergies 
  • 4 millions de personnes dans le monde meurent chaque année à cause de la pollution de l’air intérieur
  • Nous passons 80 % de notre temps dans des environnements clos (domicile, transport, travail)


Les obligations de l’employeur
Surveiller la qualité de l’air est une obligation légale. L’employeur doit garantir à ses salariés un air sain, sans température trop haute, ni odeurs désagréables, ni effet de condensation liée à l’humidité. 

Le Code du travail français impose aux employeurs le contrôle de la qualité de l’air dans les bureaux selon les 2 dispositions suivantes : 

  • Maintenir un volume d’air minimum : les espaces de travail doivent disposer d’un volume d’air suffisant pour chaque travailleur. Cela permet d’éviter une concentration trop élevée de CO2 et d’autres polluants 
  • Garantir un seuil de renouvellement d’air de 25m3/heure/occupant : un apport d’air neuf régulier est nécessaire pour évacuer les polluants intérieurs

En cas de non-respect de ces obligations, l’employeur s’expose à des sanctions pénales et/ou administratives.

Les principaux polluants présents au travail
Ils peuvent être classés en 3 catégories : 

  • Les polluants chimiques : les composés organiques volatils (COV), les oxydes d’azote (NOx), le monoxyde de carbone (CO) peuvent être émis par l’immeuble, le mobilier et les fournitures des bureaux (imprimantes, chaudière). Les travailleurs peuvent également être l’origine de certains polluants (parfums, produits cosmétiques ou de soin, résidus de tabac)
  • Les polluants physiques comme notamment la poussière ne doit pas dépasser 10mg/m3 pour une journée de travail moyenne (8 h) et 5mg/m3 d’air pour les poussières alvéolaires
  • Biocontaminants comme les micro-organismes, les allergènes et les pollens

 

Les conséquences d’une mauvaise qualité de l’air au bureau

Santé & bien-être des employés 
Une exposition importante à des polluants peut entraîner des problèmes de santé, de nature et de gravité variables : 

  • À court terme, cela peut se traduire par des maux de tête, de la fatigue, des nausées, des maladies infectieuses (grippe), des affections respiratoires
  • À plus long terme, certains polluants peuvent être impliqués dans l’apparition de maladies graves ou de pathologies chroniques (l’asthme, la broncho-pneumopathie chronique obstructive, le cancer et les accidents cardio-vasculaires) 

Une bonne qualité de l’air contribue à réduire ces risques et à promouvoir un environnement de travail sain.

Productivité et performance 
Une mauvaise qualité de l’air peut affecter la concentration, la vigilance et la capacité de travail des employés. D’après le Ministère des Solidarités et de la Santé, une bonne qualité de l’air engendre une augmentation de productivité au travail de 11 %. Cela réduit également les erreurs d’inattention au travail et le taux d’absentéisme. 

 

Comment améliorer la qualité de l’air au bureau ?

Pour assurer une qualité optimale de l’air intérieur au travail, les entreprises doivent : 

  • Limiter les sources de pollution : éviter les produits chimiques, placer les imprimantes dans une pièce dédiée pour limiter la diffusion des polluants, choisir des meubles et des fournitures éco-responsables
  • Entretenir la ventilation générale : assurer son bon fonctionnement en la nettoyant régulièrement 
  • Aérer régulièrement les locaux (au moins deux fois par jour durant 10 minutes) 
  • Mettre en place des capteurs QAI pour permettre d’adapter au fur et à mesure de la journée le niveau de l’extraction aux besoins ou aux expositions afin d’avoir le meilleur indice de confinement possible, suivre le niveau d’hygrométrie, de températures afin d’ajuster les modes de chauffage et de climatisation. 

 

En conclusion, veiller à une bonne qualité de l’air intérieur sur les lieux de travail est primordial pour préserver la santé et le bien-être des employés, mais aussi pour maintenir leur productivité. C’est un enjeu auquel les entreprises se doivent d’être attentives, en mettant en place les mesures adéquates et en responsabilisant l’ensemble des acteurs concernés.