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Encéphalite à tique : une recrudescence de cas

02.10.2023 I 12:30

L’encéphalite à tique est un nouveau virus, de plus en plus présent, transmis à la suite d’une piqûre de l’insecte. Depuis 2021, les cas de contamination en Europe sont nombreux et inquiètent.

Un nouveau virus dangereux qui inquiète

Depuis deux ans, l’encéphalite à tique menace l’Homme en cas de piqûre d’une tique infestée, tout comme la maladie de Lyme. Dans certains cas, la contamination est possible par consommation de produits laitiers.

Selon Santé publique France « 40 % des cas peuvent présenter des séquelles neurologiques pendant plusieurs années ». Les premiers symptômes, fièvre et douleurs musculaires, apparaissent rapidement. D’autres symptômes plus importants et synonymes d’atteintes du système nerveux se développent ensuite.

Bien qu’encore rare en France avec environ 35 cas déclarés chaque année contre jusqu’à 13000 dans le monde, la maladie gagne du terrain dans toute l’Europe et dans l’Ouest de l’Asie.
En 2020 à la suite de la consommation d’un fromage de chèvre au lait cru, un premier foyer d’infection a été détecté en France dans l’Ain.

Une surveillance accrue mise en place depuis 2021 en France

Aucun traitement n’existe à ce jour mais des mesures préventives sont à adopter. En France, des vaccins sont possibles et recommandés chez certaines personnes notamment les plus fragiles. Depuis 2021, par suite de la prolifération de la maladie en Europe, les infections ont été inscrites sur la liste des maladies à déclaration obligatoire.

En juillet dernier, un premier bilan a été publié par Santé publique France. 71 cas ont ainsi été recensés entre mai 2021 et mai 2023 dont 86 % d’entre eux sont des cas dits autochtone (contamination sur le territoire national).

Les résultats sont inquiétants. L’étude indique que 94 % des cas ont dû être hospitalisés. Les victimes sont de tout âge et de toutes professions bien que les professionnels en contact avec la nature restent les plus exposés. La Haute-Savoie et l’Auvergne-Rhône-Alpes sont les régions les plus à risque en France avec des zones de circulation importantes.
Les Agences Régionales de Santé suivent attentivement l’évolution de la maladie qui gagne du terrain.

 

Sources :

https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-a-prevention-vaccinale/encephalite-a-tiques/la-maladie/#tabs